Des toilettes sèches pour festival en plein champ, TDC cru 2005 Enregistrer au format PDF

Pour la deuxième année consécutive le festival s’installe en plein champ. Grâce à un bon passage de relais de la première équipe, petit à petit l’oiseau va faire son nid…

L’Espace Sanitaire Économe en Eau du Festival Terre De Couleurs 2005

Cadre général

Daumazan/Arize (09), les 22, 23 et 24 juillet 2005, 12e édition de Terre De Couleurs, festival organisé par l’association du même nom, et dont l’objet est de « créer une dynamique entre diverses générations et associations pour développer une animation culturelle sous la forme d’une fête conviviale … ». Cette année, l’entreprise représente 15 000 heures de bénévolat, un salarié et un budget de 170 000 €, une aide de la mairie en heures de travail et matériel. Un agriculteur prête une partie du terrain, la casi totalité est communale. 7000 entrées ont été comptabilisées entre le vendredi, le samedi et le dimanche (la même personne qui est entrée les 3 jours compte pour 3), chiffre à majorer de quelques resquilleurs et des travellers qui sont restés au camping, ce qui doit faire dans les 7500 personnes x journées. A quoi s’ajoutent les bénévoles : 10 pendant 20 jours + 20 pendant 10 jours + 260 pendant 3 jours, soit 1200 personnes x journées supplémentaires de fréquentation des toilettes. Au total près de 9000 personnes x journées, donc. L’équipe « assainissement » du festival était constituée de Didier et Guilaine. Didier, bénévole de TDC et également membre de l’équipe « toilettes à compost » d’ARESO [1], a pris la responsabilité de l’ensemble du projet « Espace Sanitaire Économe en Eau ». Guilaine, plombière de son métier et enthousiasmée par le projet s’est totalement investie dans sa réalisation. Marie-Lo a réalisé le panneau explicatif de l’entrée et celui sur les boucles de l’eau. Le budget disponible pour la partie « assainissement » était égal à zéro. Par contre la récup a fonctionné à plein, bois et ferraille faite sur les sites de l’aérospatiale en banlieue de Toulouse, la peinture chez un grossiste de la région qui a cédé des invendables (pots cabossés, fin de stocks et autres), les sièges de chiotte à droite et à gauche, des piquets, canisse, fil de fer en quantité suffisante, des gens qui apportent de chez eux et en dernier recours achat de ce qu’on ne peut trouver, principalement les poubelles et siège manquants, des vis et des clous.

Choix techniques

Pour le recueil des excréments le choix s’est porté sur la toilette à litière avec conteneur mobile : une poubelle plastique de 70 litres sous un siège avec lunette et abattant, et une litière de sciure de bois rajoutée à mesure par l’utilisateur, au moyen d’un godet. Ce système a beaucoup d’avantages, mais il exige un suivi rigoureux des vidanges. Dans la préparation de ce genre de manifestation, le gros du travail est de construire des cabines. Les urinoirs, plus faciles à mettre en place, déchargent les cabines d’une bonne partie de leur fréquentation et permettent d’en diminuer le nombre, raison pour laquelle, comme en 2004, il a été décidé de faire des urinoirs pour les hommes et pour les femmes. Tous les résidus de toilettes collectés pendant le festival sont restés à composter sur place, dans un composteur monté pour l’occasion avec six palettes, soit un parallélépipède d’environ 2 mètres de long par 1 de large et 1,2 de haut (soit 2,5 m3), avec du plastique agrafé sur les faces intérieures, et rien au sol. Le volume disponible dans le composteur a été complètement rempli. Ce composteur est une amélioration par rapport au tas de compost non confiné de 2004, qui est toujours sur le site d’ailleurs, et qui a perdu environ la moitié de son volume en un an. Le compost est destiné à rester sur place, à moins que quelqu’un ne manifeste le souhait de le réutiliser.

Gestion de l’eau

entrée de l'espace sanitaire

L’appellation « Espace Sanitaire Econome en Eau » fait référence tout d’abord aux toilettes sèches, mais l’objectif était aussi de consommer le moins d’eau possible sur les postes de douches, lavabos, lave-mains etc. D’où la volonté d’utiliser des équipements économes (éviers à poire, lave-mains à poussoir économes, etc.). Faute de temps, tous ces équipements n’ont pas pu être installés, mais les festivaliers ont été sensibilisés activement, notamment au travers des panneaux installés à l’entrée et à l’intérieur de l’espace sanitaire, et on a observé une bonne discipline par rapport à l’eau. Un compteur d’eau d’adduction a été posé sur le site et équipé d’une nourrice avec 6 vannes. A partir de là, les bénévoles ont tiré des tuyaux de polyéthylène semi-rigide pour alimenter les différents postes. Les eaux usées ont été évacuées directement dans les fossés (parfaitement secs au moment du festival), après passage par un bac de dégraissage pour les eaux d’éviers de cuisine. Ce procédé peut paraître un peu sommaire, et il est sans doute améliorable. Mais compte tenu de l’ambiance climatique sèche, de l’utilisation très temporaire, du volume d’eau utilisée finalement assez faible, de la charge polluante réduite et de la pose de bacs à graisses sur les effluents les plus chargés, on peut le considérer comme acceptable. C’est l’attitude qu’ont adoptée les autorités.

La préparation

Communication : le courrier électronique a aidé à concevoir l’ensemble, à lister les besoins matériels et humains et à recevoir des avis de membres du groupe TàC (Toilettes à Compost) d’ARESO, mais l’organisation avec l’équipe de TDC (Terre De Couleurs) n’a pas pu se faire par ce moyen. Les 7 cabines utilisées en 2004 étaient disponibles. Ce nombre a été jugé insuffisant, 4 de plus ont été construites, deux destinées à rester propriété de TDC et deux pour la Tosmatine. TDC a fourni vis et bardeaux pour l’ensemble, la Tosmatine [2] a fourni liteaux et volige, et a prêté ses cabines pour le festival. La présence de François, concepteur et coréalisateur des cabines en 2004, nous a permis de faire les structures à cinq en une journée. Les planchers, faces et supports de siège ont été terminés par la Tosmatine à trois en une demi journée. Total donc pour construire 4 cabines : 6 jours et demi de travail. La clôture et la partition du terrain ont imposé la conception de trois unités : une pour les bénévoles, une pour le camping et une pour le public :

  • Unité « bénévoles » : trois cabines destinées aux bénévoles, réparties au fond du terrain, avec une douche, un robinet, un lave-mains presto à genou, un évier à pédale type camping-car.
  • Unité « camping » : deux cabines, un évier et une douche, pour les usagers du camping.
  • Unité « public » : compte tenu de l’expérience de l’an dernier et du fait qu’il était situé à l’entrée, l’espace « public » devait être agréable à fréquenter (visuels, odeurs, …), être une vitrine et une mise en pratique de nos théories. Dans cet espace on a conçu trois lieux - femmes, hommes, enfants - disposés de sorte que les groupes puissent se croiser mais sans voir ce qui se passe chez les autres. Les douches sont des installations sommaires : une palette au sol, un robinet et un flexible de douche monté dessus, un peu de canisse autour. C’est l’équipe des plombiers qui s’est chargée de les installer. La possibilité de louer à Justin Cagadou un tipitac (une toilette à compost sous un tipi) pour les enfants a permis d’imaginer l’espace avec des lignes droites, des arrondis et une courbe au fond avec le tipi.

Le montage

Les deux cabines de l’unité « camping » et les trois de l’unité « bénévoles » ont été montées sans difficultés. L’évier et la douche de l’unité « camping » n’ont pas été installés faute de matériel

L’unité « public » est plus complexe.

Entre les deux entrées, un panneau supporte un évier, une étagère, une glace. Un espace de circulation en forme de goutte d’eau, avec à droite l’entrée « hommes », à gauche l’entrée « femmes », un banc contre la canisse, au fond le tipi, en couverture des cabines, des toiles de surf, en parasol de l’espace de circulation, un parachute.

  • Espace Femmes : 3 cabines et un urinoir collectif à 2 rangées de 3 emplacements accroupis. Chaque rangée est faite d’un plancher de bois percé de trois trous et surélevé, avec dessous une bâche agrafée sur les chevrons reposant au sol et se prolongeant d’autant dans la zone technique, une couche de 20 cm de sciure qu’il faut régulièrement (une à deux fois par jour) tirer au râteau retourné dans la zone technique et renouveler. Après diminution du poids par évaporation il suffit de charger à la pelle la semoule dans des poubelles pour évacuation.
  • Espace Enfants : le tipi avec un seau plus petit, couvercle et abattant montés directement dessus, un seau à sciure avec une petite casserole.
    le tipitac pour les enfants
  • Espace Hommes : 3 cabines et 4 poubelles urinoirs adultes (2 ont été subtilisées !), 2 seaux urinoirs enfants. Ces urinoirs sont simplement remplis aux deux tiers de sciure.

IL a fallu quatre journées bien remplies pour monter l’ensemble et deux pour démonter. Plusieurs personnes sont venues, pour certaines spontanément, aider sur des tâches précises. Merci à tous [3] pour leur aide, sans eux le montage n’aurait pas été terminé le dimanche soir.

Faute de temps nous n’avons pas fait fonctionner les éviers à pédale type camping-car.

ça y est on peut ouvrir

Pendant le festival

Tandis que l’équipe « assainissement » assurait la gestion de l’unité « public », les 7/7 (équipe de 7 bénévoles chargés du ramassage des poubelles et du nettoyage du site) ont pris en charge les cabines « camping » et « bénévoles », et le transport des poubelles dans le composteur situé à l’autre bout du terrain. L’équipe « assainissement » avait souhaité que le composteur soit monté à côté de l’unité « public », mais par crainte des odeurs il a été décidé de l‘installer ailleurs, à une distance d’environ 500m. C’était une erreur, car pourvu qu’on y mette assez de sciure, le composteur n’engendre aucune odeur. Ce choix a imposé des manipulations superflues aux 7/7 qui n’étaient pas bien préparés à ce travail. Il fallait mettre le couvercle sur les poubelles, les charger sur une remorque, les amener au composteur, les vider et les ramener. Il faut être absolument détaché pour rester à l’aise en manipulant des excréments, cela a été très dur pour certains. A cause de cela et du surcroît de travail des 7/7, la plupart des vidages ont été trop tardifs, d’où des problèmes avec des conteneurs trop lourds. D’autre part, il n’avait pas été prévu de poubelles de rechange, à chaque vidage il fallait fermer la cabine concernée, ce qui accélérait le remplissage dans les autres cabines.

Vendredi

Les deux urinoirs-poubelles disponibles pour les hommes se sont rapidement avérés incapables d’absorber les quantités importantes de liquide bu le soir ; il fallait y penser ! A partir de 22 heures, faute de poubelles de rechange, il a fallu embaucher à trois reprises des « clients » pour transvaser le contenu des poubelles dans des bidons en prenant soin de choisir des personnes non imbibées. Réactions très intéressantes, d’abord sceptiques ils se sont prêtés au jeu, ont été étonnés de la facilité de manipulation, de l’absence d’odeur et sont tous restés plus longtemps que la tâche ne l’exigeait, discussions techniques et philosophiques. Une vidange générale des conteneurs commence à 4 heures du matin, le ménage et la réinstallation sont achevés à 7 heures !

Samedi

Pour s’affranchir des soucis de la veille, on installe à la hâte un urinoir « hommes » à paille sur un fossé, à côté de l’espace sanitaire. Par manque de temps l’endroit n’a pas pu être fermé et le manque d’intimité a conduit beaucoup d’hommes, jusqu’à la tombée de la nuit, à uriner dans les cabines. La vidange du soir a eu lieu à 19 heures En cours de nuit, le défaut de coordination avec l’équipe des 7/7 se traduit par un retard de vidanges tel qu’à 3 heures, certaines cabines dont les conteneurs sont complètement pleins doivent être fermées.

Dimanche

La situation s’est détendue avec 2 vidages dans les temps et parce que la fréquentation était moindre.

Sur le banc les gandousiers se reposent, dans les bocaux des échantillons de compost

Lundi

La paille de l’urinoir « hommes » sentait fort. Nous aurions sûrement fait un système beaucoup plus efficace, moins d’odeurs, moins de liquide perdu dans le fossé, en mettant une couche de sciure de 30 bons centimètres sur une bâche étanche (que pourrait-on utiliser d’autre que le polyane ?) dans le fond, puis 20 centimètres de paille broyée couverte par une nouvelle couche de sciure.

Consommables  :

Il a été utilisé 182 rouleaux de 300 feuilles de PQ pour l’espace public sur les trois jours du festival et 90 rouleaux pour le camping et quinze jours de présence des bénévoles. Nous avons utilisé environ deux mètres cube de sciure. Il a été produit environ trois mètres cube de mélange à composter et une poubelle de 50 litres de plastique et divers non compostable. Pour l’eau, n’ayant pas posé de compteur défalqueur, nous ne savons pas, mais le lavage des poubelles en a consommé pas mal.

Remarques en vrac :

  • Le tipitac enfants : exemplaire au niveau propreté. Mélange sciure-déchets correct. Il est vrai que les enfants ne boivent pas de bière et pissent plus facilement n’importe où.
  • Les femmes utilisent plus les cabines où il y a moins de lumière, les hommes le contraire.
  • Les urinoirs poubelles hommes (vendredi) situés dans les coins, qui bénéficient de plus d’intimité, sont remplis jusqu’à 5 cm du bord alors que ceux situés en face de l’entrée sont presque vides.
  • Au fil des heures la réticence des femmes à utiliser l’urinoir collectif s’est transformée en enthousiasme. Hasard, la disposition des urinoirs séparés par une simple canisse et un tissu a permis, pour une fois, à des femmes d’entendre les conversations des mecs qui pissent et pour les plus effrontées de jeter un œil en tirant sur le tissu.
  • Les festivaliers se sont laissés éduquer plus rapidement que ce que l’on pouvait espérer. A preuve, entre le vendredi soir et le lundi matin la proportion d’urine dans les poubelles a été réduite environ de moitié chez les femmes et des trois quarts chez les hommes, tout le monde s’étant mis à utiliser les urinoirs.
  • Plus de dix personnes (et non des « néos » de la montagne) nous ont dit pratiquer chez eux à sec par compostage sans séparation et plusieurs dizaines ont demandé de l’info pour connaître la faisabilité chez soi.
  • A part quelques « ça pue ! » ou « appeler ça des toilettes ! » la grosse majorité des réactions a été positive, preuve en est le « Livre de Bronze » que nous n’avons malheureusement mis en service que le dimanche matin.
  • Sans oublier la visite très intéressée des toilettes sèches par des membres du groupe De Kift, revenu lundi rencontrer les bénévoles et jouer le soir pour notre grand plaisir.

Conclusions  :

  • L’accès direct au compost est nécessaire, ainsi les vidanges pourraient se faire en toute sérénité et l’endroit ne sentirait pas mauvais. La disponibilité de l’équipe de maintenance doit servir à l’information sur place. Cette année, l’endroit si convivial suscitait beaucoup de questions au sein des festivaliers et le surcroît de travail pour les vidanges nous a empêché de profiter pleinement de cette belle occasion de « soulager la planète ».
  • Une conception plus élaborée des urinoirs avec plan légèrement incliné et vidange régulière limiterait les manipulations, la consommation de sciure, et réduirait les odeurs de fin de soirée.
  • Deux ou trois urinoirs individuels à siège, pour les femmes qui préfèrent s’isoler ou qui ne peuvent s’accroupir, répondraient mieux aux envies diverses et éviteraient le remplissage trop rapide des cabines. La proportion de deux cabines urinoirs, comparées aux six places de l’urinoir collectif, correspond à un enthousiasme partagé chez les femmes de pisser ensemble. Globalement, l’idée de séparation urine/fèces est très bien passée et c’est la collectivité qui faisait peur aux femmes qui urinaient dans les cabines.
  • La conception des cabines pourrait être simplifiée, un abattant posé directement sur les poubelles rendrait la manipulation de celles-ci plus facile. Ce système moins esthétique car il laisserait la poubelle visible a l’avantage de prouver qu’avec une simple poubelle on peut chier à sec ! Par contre on perd la tablette pour la réserve de sciure, le bouquin, le sac à main…
  • L’engorgement constaté pendant la nuit du samedi a résulté du manque de coordination avec l’équipe chargée de l’entretien du site. Disposer d’un nombre suffisant de poubelles de rechange aurait permis de pallier cette difficulté sans aucune perturbation du service, au moins jusqu’au lendemain. Le nombre de cabine était suffisant (pas de queue observée devant les cabines), mais il faut prévoir au moins deux ou trois poubelles par cabine.
  • A propos de nos prétentions écologistes, le tri des déchets et le compostage de nos déjections n’ont pas toujours été pris au sérieux au sein de l’organisation du festival. Il serait opportun de profiter de la remise des badges aux bénévoles pour les informer de manière systématique des orientations et des valeurs du festival.
  • Nous pensons que quatre permanents du début du montage à la fin du rangement auraient été parfaits pour assumer la tâche dans des conditions agréables.
  • Les personnes chargées de manipuler les conteneurs d’excréments doivent se sentir prêtes pour ça. Si elles ne sont pas déjà familières des toilettes à compost, il vaut mieux prévoir une préparation.
  • Pour tous ceux qui manipulent les déchets, prévoir une tenue de travail.

En bref ce fut une expérience extrêmement intéressante, travail collectif, confrontation à une forte population sur un temps très court, obligation de pallier les problèmes en temps réel, qualité des échanges entre nous et avec les usagers.

Compte-rendu de Guilaine Pepke et Didier Bourrut Lacouture, revu par Pierre Besse, novembre 2005.

[1Au sein de cette équipe un groupe s’est montée sous le nom de Justin Cagadou afin de louer des toilettes à compost pour événements dans la région toulousaine et faire du conseil en éco-assainissement. Fin 2006, Justin Cagadou passe en sommeil, en février 2007 Terr’Eau voit le jour. Par manque de force bénévole l’activité de location passe au ralenti fin 2007. Progressivement, nous rendant compte que les organisateurs d’événement ont principalement envie d’être déchargés de la question des excrétas?, et que notre rôle de sensibilisation passe au second plan, nous réduisons cette activité et finissons par l’arréter.

[2La Tosmatine est un groupe de personne, principalement du Séronnais, qui acquière du matériel en commun pour un usage personnel ou collectif. Les décisions sont prises en assemblée mensuelle et au consensus. Le coût financier d’entretien du matériel est pris en charge par les utilisateurs au prorata des heures d’utilisations, chacune et chacun est responsable de l’outil qu’il utilise. Ce matériel comprend un camion, un échafaudage, un compresseur, un groupe électrogène, un motoculteur, une débroussailleuse, un chapiteau, un vidéo-projecteur, une sono, de la vaisselle, deux TaC…

[3Un grand merci à :

Fouss pour avoir trouvé à peu prés tout ce que nous lui avons demandé ; Loulou pour le montage des cabines ; Patoch, Marco, Bruno, Marco, Sue, Dave pour le transport du plancher urinoir fille de l’autre bout du terrain ; L’équipe du groupe TAC/ARESO pour ses encouragements et conseils, Jean-Claude pour le tipi, l’évier, le tissu et l’idée des dérouleurs de PQ ; Yvelyne et Nadine pour les costumes femmes/hommes, toiles et parachute ; Sabrina et Jean marc, Jean Philippe, Catherine, Christine et Kaleb pour la structure bambou, qui a parfaitement contreventé l’ensemble, les toiles de surf et parachutes, qui nous ont fait rêver d’un envol lorsque le vent s’est levé, la pose des cannisses, tissus et autres séparations ; Patoch pour le dessin mode d’emploi ; la bande de jeunes et Roger qui nous ont apportés la grille d’au moins 200Kg ; Titou pour les transports dont la sciure ; Xavier, Jean François, Yvon et Armand pour l’adduction d’eau et la douche ; Bruno et son équipe pour l’électricité et les guirlandes ; Véro, Françoise, Santos, les mexicains et leurs accompagnatrices(eur) pour le poème sur l’eau et la « platica » ; Clea et Ilan pour la signalétique, et les panneaux d’infos (désolé pour ceux qui n’ont pas pu être posé car non achevé mais qui le seront pour d’autres occasions) ; L’équipe des 7/7 pour le transport et vidage des poubelles ; Douzy, Catherine et Christine pour le démontage. Et nos excuses à ceux dont nous avons oublié les noms.

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